EN VISIOCONFERENCE VIA SKYPE:
Cours individuels de batterie à partir de chez vous, sur rendez vous.
Matériel nécessaire minimal:
- Connexion internet
- Webcam (avec micro intégré)
- Avoir un compte Skype (c'est gratuit). Lien pour le créer (cliquer dessus pour aller vers le site de Skype): skype.com
- Avoir une paire de baguettes de batterie et un pad d'entrainement (matériel minimal si vous voulez jouer devant Marc De Douvan, mais le cours peut aussi se résumer à des conseils oraux)
Matériel recommandé:
- Connexion internet haut débit (pour une transmission fluide)
- Webcam HD (Haute Définition) et microphone de qualité (une bonne webcam a aussi un meilleur micro, qui peut suffire, placé et réglé judiceusement).
- Un bon éclairage (lampes très lumineuses et proches, sinon l'image est moins bonne (grain important) et il y a moins d'images par seconde (mouvement moins clair)).
- Ordinateur de qualité (pour éviter ralentissements, désynchronisation)
- Une batterie acoustique (éventuellement étouffée si les voisins se plaignent, préférable à une batterie électronique: voir mon article sur le sujet ici )
Procédure:
Une fois muni du matériel, il vous suffit de payer par Paypal (avec un compte Paypal ou simplement une carte bancaire) en choisissant une des formules ci-dessous, ou payer par chèque en imprimant le bon de commande en pdf ci dessous, à remplir et envoyer par la poste à l'adresse indiquée.
Dès réception du paiement (immédiat avec Paypal), Marc De Douvan enverra un Email de contact pour prendre rendez-vous suivant les disponibilités de chacun et se transmettre les pseudos pour communiquer par Skype.
NB: Toutes les formules horaires sont possibles avec le forfait de 10 heures, exemples: 1 heure par semaine hors vacances scolaires, pendant un trimestre entier ou concentrées sur deux jours (stage intensif) de 5 heures par jour, etc.
Attention à bien rédiger votre adresse Email! Vous pouvez toujours contacter Marc De Douvan en cas de doute: ici.
16 euros pour 30 min de cours
Acheter 30 min de cours avec Paypal ou carte bancaire (paiement sécurisé par Paypal): cliquer sur l'icône "Acheter" ci-dessous et suivre les instructions:
30 euros pour une heure de cours
Acheter une heure de cours avec Paypal ou carte bancaire (paiement sécurisé par Paypal): cliquer sur l'icône "Acheter" ci-dessous et suivre les instructions:
270 euros pour un forfait de 10 heures de cours (=> une heure offerte = 10 % de réduction = 27 euros par heure)
Acheter un forfait de 10 heures de cours avec Paypal ou carte bancaire (paiement sécurisé par Paypal): cliquer sur l'icône "Acheter" ci-dessous et suivre les instructions:
Paiement par chèque: imprimez ce bon de commande (format pdf) à remplir et envoyer à l'adresse indiquée dessus.
Enseignement sur la base de deux méthodes de batterie éditées écrites par le professeur lui-même, totalisant 500 pages pour tous niveaux et tous styles (publiées en 2008, plus d'infos sur les méthodes ici ) dont la première a été primée "Méthode de batterie française de l'année 2011" par un jury de dix professeurs de batterie indépendants, organisé par la librairie en ligne spécialisée Drumbooksstore.com, la première année de création de ce prix unique en son genre en France.
Les cours particuliers sont l'occasion d'un suivi entièrement personnalisé (cours individuels) basé non seulement sur des connaissances musicales (culturelles, historiques, techniques) extrêmement actualisées (étude, analyse et synthèse personnelle des meilleurs ouvrages pédagogiques mondiaux, des plus anciens aux plus récents), mais aussi des connaissances physiologiques, de science physique et de mathématiques (pour une efficacité d'acquisition des réflexes et d'endurance optimales) et enfin philosophiques appliquées à l'art de la composition (trop de praticiens de la musique actuellement considèrent la musique comme un vulgaire "sport", purement technique et mécanique, et se contentent de jouer les partitions des autres, sachant que les demandes professionnelles en jazz, latin jazz, rock et même pop (styles indissociables de la batterie moderne, avec pédales et set d'instruments, dite aussi "batterie de jazz" en France) sont toutes autres: improvisation ou au moins créativité nécessaire sans parler d'une interprétation sensible et émotive propres à l'art aussi).
Avec l'enseignement de Marc De Douvan, l'élève a l'assurance de l'apprentissage des bases et de la technique le plus efficace qui soit afin de ne pas traumatiser son corps ou brider ses possibilités d'expression, mais aussi de développer ses compétences artistiques, grâce à l'apprentissage de l'Histoire de la batterie et son contexte, ainsi que des mathématiques et du solfège appliqués à la batterie, tout en encourageant à développer sa propre créativité, pas uniquement à copier celle des autres (la "copie" sera quand même parfois encouragée dans l'étude car c'est un moyen de connaitre en profondeur, par la pratique), à travers un dialogue et une analyse esthétique (philosophique) sur les oeuvres remarquables de l'Histoire et son propre travail, et une somme d'exercices logiques appliqués aux différents aspects de l'instrument, visant à développer ses capacités d'improvisation, avec la plus grande progressivité et liberté possibles (basé sur les mathématiques combinatoires et une étude physiologique expérimentée par l'auteur sur plus de 15 ans).
La base d'enseignement que constituent les méthodes de Marc De Douvan est déjà soutenue publiquement par les pédagogues, auteurs et musiciens nationaux et internationaux les plus reconnus eux-mêmes comme Horacio "El Negro" Hernandez, Daniel Humair, Jean-Philippe Fanfant, Marc Cerrone, Bertrand Renaudin ou Martial Solal, ainsi que la presse spécialisée (voir la liste complète et leur critique ici ). Certains concepts d'apprentissage (exercices et leur ordonnancement) ont déjà été repris par des auteurs de méthodes internationales (en anglais) reconnus comme Benny Greb ou John Riley.
Ces méthodes présentent non seulement une approche complète des concepts liés à la pratique de la batterie moderne mais aussi une organisation logique, qui pourra encore être expliquée en cours, pour amener à une réflexion sur les principes de la composition et de l'apprentissage, et une progression idéale afin de gagner du temps (l'objectif étant ici d'amener le plus rapidement possible l'élève à un plaisir de jeu mais aussi un accomplissement et épanouissement, tout en l'élevant dans sa réflexion artistique, pas en l'enfermant dans des schémas sclérosants et académiques).
Vous avez aujourd'hui la chance de pouvoir suivre les cours particuliers avec l'auteur en personne de ces méthodes primées nationalement, reconnues par de grands musiciens déjà historiques et déjà largement adoptées par de nombreux professeurs et vendues (déjà deuxième édition (aujourd'hui bilingue, franco-anglaise) de Premiers Pas et présence dans la plupart des librairies musicales françaises) de chez vous, où que vous soyez dans le monde, grâce à Skype, un équipement minimal (batterie, webcam et connection internet) et un simple paiement sécurisé par Paypal, sans restriction sur le niveau ou les diplômes (cours ouvert aux débutants) ou la cadence des cours (cours sur rendez-vous et sans engagement obligatoire sur la durée). Alors dépêchez-vous car l'emploi du temps de Marc De Douvan n'est pas illimité et cette opportunité donnée ne durera peut-être pas.
1: Travail sur l'écoute, le tempo, la mise en place rythmique, la lecture, l'analyse musicale, le solfège, l'improvisation:
avec possibilité de jeu avec le professeur, un métronome, avec jugement attentif des moindres défauts par le professeur et les moyens techniques et pratiques ("trucs") pour surmonter les difficultés spécifiques de l'élève (analyse de la cause du "blocage" éventuel, critique, conseil, explication, réponse à toutes les questions possibles de l'élève (à son rythme puisque c'est un cours particulier et sans restriction sauf la limite de durée du cours payé): Marc De Douvan promet de n'éluder aucun questionnement concernant la pratique musicale de l'élève ou la musique en général, ni de l'abreuver de principes académiques et scolaires non argumentés (réflexion critique à la base de toute démarche véritablement artistique car créative et autonome).
L'extrême progressivité des exercices permet en principe à tout le monde de les réussir, même les plus difficiles, car un pas après l'autre, sans précipitation et en évitant l'échec qui est source de découragement et prise de mauvais réflexes. En procédant ainsi vous constaterez des progrès paradoxalement bien plus rapides et c'est ce qui est aussi assez révolutionnaire dans l'approche des méthodes de Marc De Douvan, qui ont été pensées comme autodidacte pour lui-même d'abord, en commençant la batterie à 18 ans seulement et y en consacrant rarement plus de deux heures de répétitions par jour. En fait, cette accélération de progression s'explique par le fait que plusieurs exercices proches, se suivant dans une progression logique et naturelle, seront réussis plus rapidement qu'un seul avec un palier trop important. On pourrait pour prendre une image, comparer un escalier avec des marches abruptes de 20 cm de haut et un mur ou une falaise de 10 mètres de haut. Dans le dernier cas le seul moyen de créer une accessibilité rapide et facile est justement de créer un escalier artificiel plutôt que de rechercher la prouesse de l'escalade: il s'agit plus généralement de transformer son environnement pour le rendre accessible, pas de chercher encore et encore à surmonter un obstacle d'une manière impossible. Au final, les derniers exercices proposés dans la méthode avancée et pratiqués par Marc De Douvan, mettent en jeu un niveau de difficulté d'exécution atteint par peu de personnes dans le monde et l'Histoire, à cause de l'aspect très antinaturel qu'ils proposent (par la polyrythmie surtout (vulgairement appelée "indépendance" en batterie) alors que la pensée humaine est linéaire), qui est aussi un trait spécifique de l'activité artistique: c'est ce qu'on appelle vulgairement l'approche "virtuose", qui cherche le "dépassement de soi".
En procédant ainsi on fait d'une pierre deux coups, car on mémorise et entretient plus de phrases, un plus grand "vocabulaire", propice à plus d'improvisation (car paradoxalement, la capacité d'improvisation s'augmente par la préparation), et même trois coups, car en respectant un ordre naturel, on touche à une première compréhension de cet ordre (c'est ce qu'on peut appeler l'approche mathématique et conceptuelle, qui est une première approche très importante de la composition aussi, surtout si on veut garder le plus de portes ouvertes aux possibilités; à ce titre, on peut dire que l'approche mathématique est la plus libre, en apparence, car en fait l'intuition humaine mène souvent à des sophistications plus facilement que l'approche raisonnée: c'est ce que recherche aussi l'artiste improvisateur, par une recombinaison des éléments raisonnés, qui peut être raisonnée ou non aussi, d'ailleurs).
Un proverbe chinois dit: "Qui veut gravir une montagne, commence par le bas". Bon sens élémentaire pas toujours compris des plus impatients, ou en contradiction avec un environnement scolaire de compétition excluant certains membres d'une communauté, d'une "classe": c'est un peu ce que fait un examen de sanction normatif, plutôt que de rechercher le progrès de chacun et de servir tout le monde (un principe apparemment utopique qui pourrait s'appliquer à l'ensemble du système scolaire en France et déjà expérimenté avec succès dans certains pays: l'abandon des "notes" et "épreuves", qui sont de toute façon données par des êtres humains avec au moins des critères subjectifs et à mon avis totalement arbitraires dans les matières artistiques, même en littérature).
2: Travail sur le geste:
a: démonstration par Marc De Douvan, par l'exemple, sur une vraie batterie acoustique, au ralenti, avec le meilleur cadrage possible, en gros plan si besoin est, avec matériel vidéo haute définition. Explication descriptive avec de vrais termes scientifiques (physiologie, sciences physiques, voire leur correspondance dans le jargon musical, avec des termes scientifiques souvent pervertis) dans les moindres détails, pour une compréhension profonde, pas juste une imitation confiante.
b: à l'inverse, analyse permanente et attentive par Marc De Douvan des défauts gestuels de l'élève, car un réflexe parfaitement efficace (d'une forme physiquement et physiologiquement appropriée pour le résultat final, sonore, voulu) n'est que rarement intégré en quelques secondes surtout si de mauvais réflexes on précédemment été acquis, et il très difficile au début de "sentir" ses propres gestes, sachant qu'il est difficile de se regarder aussi, en jouant. L'examen le plus immédiat, en continu, permet d'éviter la répétition très dommageable de mauvais réflexes (impliquant une grande perte de temps car il faut d'abord s'en défaire avant de tout reprendre à zéro).
3: Travail sur la compréhension:
Assurance de la compréhension de l'élève par des questions de "test". Il n'est pas question d'un contrôle noté, mais de s'assurer en permanence et en continu qu'aucun déficit de compréhension ne vient perturber la transmission des savoirs et la progression (les élèves oublient souvent des aspects de solfège (écriture universelle de la musique et sa terminologie) en début d'apprentissage par exemple, c'est le rôle du professeur de le remarquer et de répéter l'information voire de l'expliquer différemment, pour pouvoir l'utiliser et la faire mémoriser).
Le texte déjà très complet sur le site et dans les méthodes de Marc De Douvan ne suffit pas toujours à expliquer tout des méthodes, suivant les connaissances de l'élève et des malentendus sont toujours possibles. Par contre, personne mieux que l'auteur ne peut savoir ce qu'il avait pour intention d'expliquer dans ses méthodes et éventuellement les clarifier plus avant en répondant aux questionnements de l'élève. Cette démarche de débat ouvert sur le "pourquoi" de chaque exercice n'est pas juste une sorte de "posture clientéliste" d'abaissement au niveau de l'élève ou de tentative de se soumettre à ses désirs, mais un des moyens les plus sûrs d'arriver à un apprentissage profitable car compris et justifié et donc à son tour transmissible ou compréhensible par tout public, ce qui est aussi intéressant sur le plan purement artistique (une œuvre d'art est normalement destinée à un public, pas forcément initié).
En fait il s'agit d'une "posture critique" qui doit commencer dès le début d'une activité artistique, pas seulement après des centaines d'heures de travail servile (que j'ose qualifier alors d'abrutissant plus que vraiment formateur) sous les ordres d'un professeur, qui procèdent alors plus de l'imprégnation, de l'éducation, voire de la manie (autrement dit l'approche "académiste" de l'art qui mènent à des oeuvres sans grand intérêt historique et qui peuvent être dangereusement surestimées dans le mérite de leurs auteurs, qui ne sont alors que de médiocres copistes ou "plagieurs" sans intelligence) en éloignant d'un véritable travail artistique, c'est-à-dire créatif, réfléchi et ouvert sur l'univers des possibles (c'est ce qui distingue l'artiste du technicien dans l'acception moderne de ces termes).
Autrement dit, vous pouvez passer votre vie à jouer les partitions des autres ou les copier sans nécessité d'avoir commencé le moindre début de travail véritablement artistique ou de compréhension des mécanismes de composition, que je propose d'aborder dans mes méthodes par exemple, et qui peuvent être complétés oralement dans mes cours ou même par l'élève (même un élève débutant peut faire preuve de créativité, ce serait alors du gâchis de le brider ou de l'en dégoûter).
4: Illustrations historiques:
Origines de l'apparition des différentes phrases enseignées à l'élève (auteur, titre de l'oeuvre voire groupe, album, date, insertion dans une filiation (inspiration), influence (inspire quelles autres oeuvres), écoute, visionnage de l'oeuvre, commentaire personnel, etc.).
Il est crucial d'insérer la musique dans un contexte historique et donc culturel mais aussi de respect des créateurs de l'art, empêcher de "faire de la prose sans le savoir", étape préliminaire indispensable avant de pouvoir tenter de devenir créatif soi-même. C'est une évidence pas toujours comprise par les plus jeunes, qu'on abuse facilement par des phénomènes de "modes", sur la réelle "modernité" (ou plutôt "inventivité") de certains artistes très médiatisés, ce que Marc De Douvan pourra aussi démontrer au cas par cas, si besoin est ou si on lui demande.
Cette inventivité n'est pas exclusive en art, contrairement à la science qui tente de trouver des principes et des vérités. Le mot "modernité", dans un sens linéaire, de progrès, n'a rien à voir avec celui employé en technologie ou science. Il peut être compris en art dans un sens d'accumulation des oeuvres et des savoirs, qu'il est nécessaire de connaître pour faire différent, pas forcément mieux (peut-on faire "mieux" que la pyramide de Khéops, la tour Eiffel, la Joconde, la Chapelle Sixtine, les peintures de Lascaux? Question absurde pour un professeur d'arts plastiques aujourd'hui en France). En ce sens, la prise de connaissance des oeuvres "classiques" (au sens étymologique: "de première classe") ou la volonté de s'en écarter dans sa propre oeuvre n'implique pas un "classicisme" ("conservatisme", "traditionalisme", copie, idolâtrie de l'ancien) ou un "modernisme" ("futurisme", destruction, rejet de l'ancien).
Ce type d'opposition caricaturale sans nécessité ("extrémiste"), est bien connu des philosophes, depuis les premiers, et montre tout l'enjeu et le bénéfice qu'un artiste peut retirer d'une approche philosophique de l'art (il ne suffit pas de se croire ou être considéré par d'autres comme artiste, pour l'être effectivement et le nombre de ventes ou visionnages d'une oeuvre d'art ne garantit en rien son réel succès d'un point de vue qualitatif, dont le jugement le plus objectif est sans doute celui de grands praticiens désintéressés, jugement en général reconnu par les historiens de l'art eux-mêmes: c'est obtenir la "reconnaissance de ses pairs", principe de jugement reconnu dans le domaine scientifique lui-même).
Cette prise de connaissance des oeuvres "classiques" (la batterie moderne a déjà plus d'un siècle d'existence et ses fondements théoriques sont bien antérieurs) est d'ailleurs loin d'être facile. Ayant appris à une époque ou Internet n'existait pas et aussi beaucoup récemment grâce à Internet, Marc De Douvan peut éviter à l'élève un temps considérable d'égarement dans la recherche de savoirs et références, d'ailleurs pas toujours bien transmis par d'autres auteurs et pédagogues (Marc De Douvan a fait un gros travail de recoupage de sources aussi, ce n'est pas pour rien que sa méthode pour niveau avancé s'intitule: "Retour aux sources").
Insistons sur l'aspect obligatoire (pas toujours compris non plus, surtout dans le domaine de la musique, même chez certains enseignants, car c'est une évidence bien comprise dans tous les arts plastiques par exemple) pour une oeuvre d'art d'être créative, autrement dit originale, c'est-à-dire apportant une "pierre" intéressante au grand édifice de l'Histoire de l'art (hors frontières aujourd'hui) et pas juste une simple copie ou interprétation académique aussi parfaite soit-elle, confinant au plagiat. Il s'agit de l'objectif ultime de tout projet artistique digne de ce nom, que l'oeuvre soit étiquetée "populaire" ou "élitiste" d'ailleurs (ces critères sont tout à fait indépendants). Les objectifs propagandistes, clientélistes et culturels ont toujours été à ce titre des ennemis de l'art et des vrais artistes qui recherchent la nouveauté et non la transmission de "messages" (propagande religieuse ou politique, publicité), une renommée éphémère par des moyens détournés ("peopolisation") ou l'obéissance à des règles et codes de reconnaissance sociaux et cela, même si leurs oeuvres sont parfois "récupérées", instrumentalisées à leur insu (un musée même peut être considéré comme une forme de récupération des oeuvres d'art par une institution, par la sélection qu'il induit). Ceci rend la notion "d'identité nationale" bien problématique à concilier avec leur activité, autant que le "multiculturalisme" est pour eux une nécessité. C'est rarement dit, mais il faut savoir ce qu'on défend et qui on attaque en défendant ces idées d'un autre temps: multiculturalisme ne signifie pas "anticulturalisme" et c'est pourquoi Marc De Douvan présente dans ces cours, son site et ses méthodes, sur un pied d'égalité (et donc sans nationalisme), la culture française de la percussion, autant que celle du reste du monde, surtout dans le monde d'aujourd'hui, celui clairement de plus en plus d'Internet. Les contraintes de communication n'étaient pas les mêmes au Moyen-Âge, on ne pouvait pas demander à un artiste français de connaître l'art africain ou américain, mais ne s'intéressait-il pas aux oeuvres produites à sa portée pour édifier son art (oeuvres produites dans d'autres pays d'Europe)? Il entrait de toute façon dans une logique de compétition, de concurrence avec d'autres artistes, qui a souvent eu le mérite de tirer la qualité vers le haut, en art.
Cette culture française de la percussion (batterie militaire) est paradoxalement souvent peu connue des français eux-mêmes et même de certains pédagogues. Elle est pourtant à la base de la batterie de jazz (originaire de la capitale des anciennes colonies françaises aux Etats-Unis, la Nouvelle Orléans et son "Mardi gras"), bien plus que l'américano-britannique, ce qui démontre encore le métissage permanent que l'art opère sur les cultures: faut-il s'en désoler en arguant d'une perfection passée idéalisée et figée (ou pire, de signes de reconnaissance communautaire qui confine au tribalisme le plus primaire) ou se réjouir de la capacité créative intarissable de la pensée humaine dont l'art véritable est une des manifestations les plus évidentes?
A l'opposé, l'usage de la citation (avec une exécution parfaite, ce qui démontre aussi un talent d'écoute, mémoire et analyse et un respect de l'auteur) est depuis longtemps un effet utilisé en art (utiliser une tradition n'implique pas nécessairement le "traditionalisme", c'est-à-dire un usage exclusif de cette tradition, sans vouloir s'en écarter). Il est assez difficile de faire une oeuvre entièrement composée d'éléments nouveaux, et cela mènerait à un appauvrissement esthétique et un abandon de la transmission des savoirs anciens par les oeuvres. De plus, une composition réfléchie est basée sur la gestion des émotions du public, qui ne peut pas être constamment sous tension, sans finir par perdre totalement son attention. Des aspects plus simples et convenus dans l'oeuvre, créent à ce titre des moments de calmes, contrastant avec les moments créatifs et virtuoses.
5: Interactivité des méthodes Marc De Douvan:
La manière dont les méthodes de Marc De Douvan sont construites, par un classement conceptuel croisé à un classement de niveau (étoiles et ordre), permet de sortir du carcan linéaire d'étapes d'apprentissage imposé par la plupart des autres méthodes écrites (avec uniquement un classement par niveau, parfois en jouant à "saute mouton" d'un concept à l'autre ou en abordant que peu de concepts). Autrement dit, le professeur choisit lui-même en fonction de la vitesse de progression de l'élève dans chaque aspect musical (indépendance, alternance, rythme, polyrythmie, style, improvisation, passages, Histoire, etc.) par quel aspect continuer à chaque étape de la leçon. L'élève lui-même peut faire part de son désir d'aborder plutôt tel ou tel style, ou quel aspect de sa pratique approfondir.
Mettons toutefois en garde l'élève contre le goût de répéter ce qui lui est déjà connu et familier, qui est certes une approche agréable et confortable mais mène souvent à un enfermement et faible épanouissement. A ce titre, l'élève sera encouragé dans les cours de Marc De Douvan à renforcer des "faiblesses", des manques ou méconnaissances importantes. En effet, la plupart des grands batteurs, quel que soit leur style de prédilection, maîtrise un ensemble de techniques basiques qui se recoupent, c'est plus la fréquence de leur usage, les proportions d'utilisation dans la composition qui les distinguent les uns des autres, dont certaines phrases connues et répétées forment la base de la reconnaissance du style ("phrases de base et variations basiques: les styles", sujet longuement abordé en méthode 1).
Dans un but de créativité encore, il est important d'avoir une connaissance au moins basique de tous les styles et techniques, sachant aussi que c'est une excellente source d'inspiration, le métissage des styles étant souvent la base de la créativité en art, surtout après des millénaires de création "emmagasinées" (la batterie moderne elle-même est un instrument métissé joué à l'origine dans un pays extrêmement métissé culturellement: les Etats-Unis d'Amérique) même si ce répertoire mondial, n'est pas toujours très connu dans les moindres détails et de la même manière suivant les endroits, ou pire, oublié par la société. On retrouve parfois des traces de cet art perdu, par des traces écrites enfouies ou de simples témoignages (comme la "Batterie d'Austerlitz" (1805) première fois écrite par Charles Gourdin, tambour major de la garde républicaine, un siècle après sa conception et transmise oralement sur plusieurs générations). Le travail historique montre encore ici tout son poids en art et beaucoup d'artistes d'avant-garde se sont inspirés des dernières découvertes de l'art ancien ou exotique ou se sont faits historiens chercheurs eux-mêmes (en voyageant, en recueillant des témoignages d'étrangers ou en analysant des oeuvres étrangères ("à la source", surtout pour les cultures de transmission orale ou utilisant l'improvisation), ou par des recherches en bibliothèque d'ouvrages rares, ou en lisant des ouvrages en langue étrangère, ce que Marc De Douvan a fait lui-même).
En fait, le but recherché dans cette interactivité est surtout une souplesse d'approche pour éviter les blocages et échecs: chacun aborde les mêmes problèmes à sa manière et à son rythme, avec ses goûts, sa sensibilité, son talent plus ou moins prononcé pour tel ou tel aspect, sa personnalité: c'est déjà un premier pas vers une démarche créative personnelle non négligeable, d'un point de vue artistique, qu'il n'est pas souhaitable de brider. A ce titre, l'élève n'a pas forcément le recul nécessaire, ou de points de comparaisons (connaissance, expérience) pour apprécier ses propres qualités, son talent inné. Le regard extérieur d'un professeur avisé est très utile ici encore à condition de pousser l'élève et l'encourager dans ses qualités aussi et lui faire remarquer, ce que ne permet pas un enseignement tout tracé, identique pour tout le monde.
Pour donner une comparaison, c'est un peu comme si au lieu de laisser l'élève libre d'explorer un espace en 3 dimensions, une forêt vierge par exemple, on l'obligeait non seulement à courir sur une piste tracée, mais de surcroît en posant des obstacles identiques pour chacun et en l'empêchant d'aller plus loin si il ne franchit pas un obstacle (alors qu'il pourrait très bien réussir à franchir le suivant, pas forcément de la même sorte). Le premier exemple tient de la promenade, de l'exploration, de l'avant-garde, de l'adaptation, le second, de l'athlétisme, de l'entraînement militaire pour nouvelle recrue, ou de l'examen de passage pour un poste très normalisé, de la rigidité.
Personne ne peut exceller en tout, c'est ce que nie une approche d'enseignement linéaire et unique, en créant une sorte de "moule" ou "filtre", bien inadapté à l'objectif de faire éclore la créativité présente en chacun, son talent spécifique.
Par essence, un chercheur ne sait pas ce qu'il doit trouver et par conséquent il est aussi impossible de connaître et prévoir le talent, la compétence nécessaire pour faire cette trouvaille. C'est sans doute pourquoi les inventions parfois même récentes nous paraissent aujourd'hui évidentes alors qu'elles sont restées enfouies pendant des millénaires et souvent découvertes par accident, par des non spécialistes, voire non "formés" (scolarisés) dans le domaine. Par contre on peut dans la "méthode" de recherche, tenter d'approcher une attitude ouverte, sensible à la créativité et non une attitude préméditée, directive, qui tend à la rejeter. A ce titre, toute notion de règle établie, connue, instituée, ou "bon goût" est à rejeter d'emblée dans une démarche artistique. Ces règles ne feraient qu'un pendant à peine meilleur à la copie, dans un type d'enseignement que l'on qualifie depuis longtemps d'"académique" dans un sens extrêmement péjoratif dans l'enseignement des arts plastiques en France (même si c'est moins le cas dans l'enseignement de la musique, cela ne justifie en rien cette démarche qui a plus de mille fois démontré sa stérilité).
6: Inventivité des méthodes:
Marc De Douvan ne s'est pas contenté de faire un choix et une synthèse de phrases connues, ou de les classer déjà de manière originale et raisonnée, avec des commentaires explicatifs originaux, mais a aussi introduit sa propre créativité compositionnelle dans ses méthodes, évidemment surtout dans celle pour niveau avancé. Ses méthodes font donc aussi "oeuvres d'art" (c'est par contre un principe assez courant dans les méthodes de musique autres que les simples "relevés" ("play along"), pures citations, qu'on ne peut pas vraiment considérer comme des méthodes selon moi, si elles ne présentent aucune explication supplémentaire permettant d'aller au-delà de l'oeuvre, faire autre chose: composer ce n'est pas copier et coller des petits bouts d'oeuvres existantes n'importe comment, cela relève d'une intention et d'une organisation qui peut se concrétiser aussi dans l'instant et par l'intuition (improvisation) et être rationalisé a posteriori (choix critique)).
7: Inventivité des cours particuliers:
Il n'en reste pas moins que Marc De Douvan pourra inventer à l'envie, dans l'instant (improviser), de nouveaux exercices complémentaires inspirés et adaptés à l'élève dans le but de résoudre ses difficultés spécifiques ou l'encourager à aller plus loin dans ses idées. En d'autres termes, il s'agit dans les cours particuliers d'un travail interactif à deux (élève et professeur), humain, qu'aucune partition, méthode écrite, vidéo figée, ou conférence collective, ni qu'aucun travail autodidacte ne saurait remplacer. De nombreux prolongement non écrits (gardés en mémoire) peuvent encore être apportés aux élèves les plus ambitieux, désireux d'aller encore plus loin que les exercices proposés pour niveau avancé (dans la méthode pour niveau avancé ou en fin de méthode pour niveau débutant à intermédiaire).
8: Nombreuses connaissances transversales extérieures à la batterie:
Elles apportent un plus d'inspiration créative et de point de vue de compréhension (comparaison, contexte, explication) non négligeables:
-Percussions afro-cubaines (base de la batterie latin-jazz)
-Percussions brésiliennes (base de la batterie jazz-samba)
-Percussions africaines (base de la culture polyrythmique moderne dans tous les styles)
-Histoire et pratique de la musique au-delà de la batterie (les batteurs jouent rarement seuls)
-Philosophie de l'art (éviter les préjugés, forger les outils terminologiques pour un discours sur l'art, apprendre à démontrer par sa propre logique, aidé par le professeur, et transmissions des idées sur l'art des plus grands philosophes du passé comme Socrate, Aristote, Nietzsche, Hegel ou Kant)
-Physiologie (anatomie (aussi domaine des beaux-arts), fonctionnement du corps, santé, pour développer efficacité, endurance, vitesse, puissance, finesse, réflexes, résistance (la batterie peut être un instrument traumatisant), etc.)
-Sciences physiques (appliquées à la batterie et sa pratique: mécanique, dynamique, acoustique, etc. qui sont applicables aux sons émis, la tension des peaux, le choix des instruments et baguettes, le contrôle efficace du corps et de l'instrument, etc.)
-Arts appliqués (connaissance en photo, cinéma, décor, prise de son, qui aident à s'adapter au mieux au média de la visioconférence ou de la vidéo en général (utile pour un musicien aujourd'hui aussi): cadrage, lumière, etc.).
-Histoire et technique des arts plastiques (comme point de comparaison distancié édifiant, en cherchant des points communs artistiques, qui éclairent sur les objectifs de l'art en général).
Avant de produire un simple son de batterie, de nombreux domaines du savoir sont mis en jeu.
9: Pour les élèves déjà expérimentés:
Evaluation des compétences et "faiblesses" éventuelles de l'élève, voire de ses atouts, pour l'encourager à se développer et l'aider à trouver sa place dans le milieu très privilégié et recherché des professionnels de l'art, de manière digne et méritée (par le travail physique sur l'adresse, l'acquisition de savoirs scientifiques ou culturels, l'ingéniosité, le talent qui peut aussi être émotionnel et de sensibilité perceptive ou vivacité de réaction, imagination, endurance, vitesse, intuition, etc.).
Le domaine de la pratique musicale donne en fait la possibilité à tous les talents humains de s'exprimer sans limite, ce qui est quasi unique, et tout cela, dirigé vers un objectif de plaisir, d'épanouissement personnel voire le plaisir esthétique d'un public. Sur ce dernier point, le regard critique d'un professeur expérimenté et reconnu est très utile aussi.
10: Pour les professeurs ou élèves utilisant déjà les méthodes Marc De Douvan:
Les cours avec l'auteur sont aussi l'occasion d'un "coaching" personnalisé et privé pour les professeurs ou autodidactes qui utilisent déjà les méthodes de Marc De Douvan: réponses aux questionnements sur la manière de les utiliser, idées d'adaptations, de trucs pratiques, aide à la compréhension ou exécution du contenu (perfectionnement, "mise à niveau", notamment pour la méthode avancée).
11: Un conseil de qualité ouvert à tous:
Marc De Douvan restera ouvert à tout type de conseils et questionnements, aussi anecdotiques soient-ils concernant de près ou de loin la batterie. Problème physique lié à la batterie, éclairage sur la batterie pour un autre instrumentiste, un compositeur, problème de solfège ou de théorie, doute sur son approche de la musique, de sa pratique, la disposition ou choix de son set, un geste, un son, une prise de son, un exercice, une composition personnelle? Ce sont juste quelques exemples ou Marc De Douvan peut intervenir ponctuellement ou plus durablement avec des professionnels ou pas, avec des réponses toujours argumentées voire illustrées par des praticiens célèbres, comme il l'a déjà fait sur son site et dans ses méthodes.
Pour conclure ce rapide aperçu des nombreuses possibilités que donne les cours particuliers avec Marc De Douvan, élargissons notre perspective en faisant remarquer que l'ensemble des activités purement artistiques (de pure représentation, esthétiques, centrées sur le "beau") sont les seules que l'espèce animale connue la plus proche de l'homme (néandertalien, aujourd'hui disparu) n'étaient pas capable d'accomplir (contrairement au langage, à la technologie, la science, la religion et même l'écriture). En considérant cet aspect factuel démontré par les anthropologues, archéologues et paléontologues, au siècle des musiques copiées, numérisées, électroniques, mécanisées, on peut dire que les enjeux de cette spécificité humaine non destructrice (contrairement à certaines technologies), dépassent de loin le simple divertissement, loisir, défoulement, propagande ou autre manipulation comme la publicité. Il en va d'une certaine élévation d'esprit et d'un épanouissement personnel qui fonde aussi une forme de dignité de l'humain, alternative à la foi religieuse, la science pure ou appliquée, la recherche d'accumulation excessive de richesses matérielles, de pouvoir, de confort ou de plaisirs purement instinctifs.
L'apprentissage d'un art (à condition qu'il ne soit pas dogmatique) est aussi un moyen de développer son esprit critique et son imagination, au-delà de l'art même, qui est bien un principe démocratique et un moyen d'inspiration, de structuration solide de l'esprit, basé sur l'observation sensible et intuitive aussi bien que raisonnée, de la nature. Nombreux sont les scientifiques et politiciens éminents, qui se sont appuyés sur cette expérience de la pratique artistique et de ses enseignements (comme "hobby"), et que beaucoup de cultures dans le monde considèrent comme indispensables à l'éducation humaine. Il est regrettable que cette éducation soit aujourd'hui trop négligé, vue comme superflue (en vertu d'un médiocre argument de recherche exclusive de travail pour la simple survie, qui est l'inverse du progrès recherché par toute civilisation, surtout avec usage des machines), dans nos sociétés modernes, sociétés plus que jamais abreuvée de pur spectacle industriel, ce qui est bien paradoxalement une forme de régression si on se place d'un point de vue anthropologique le plus distancié. Les machines ont été développées dans un but de libérer l'homme des travaux pénibles et mécaniques, sans intelligence et plaisir, pas de libérer l'homme des "travaux" (activités) d'intelligence et de plaisir: c'est un contre-pied grave sur le sens du progrès "civilisationnel".
Enfin, il est évident que l'apprentissage d'un art, de l'intérieur, par la pratique et l'étude théorique, développe considérablement la capacité à apprécier les oeuvres d'art comme simple spectateur: l'art n'est pas "illusion" (cf. "L'esthétique" de Hegel).
Marc De Douvan, Angers, le 18 décembre 2013
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