(diamètre: 14 à 24 pouces, profondeur : environ 50 cm, fût en aluminium chromé ou peint, ou multiplis de bois cintré et verni, tirants et cercles en acier, peau naturelle ou plastique).
C'est le gros tambour qui marque les temps (le " beat ", le " batuc ", le battement). Il est symboliquement associé au rythme du coeur et des pas des musiciens, autant que des danseurs, comme dans beaucoup de polyrythmies à travers le monde (comme la grosse caisse des marches militaires européennes, par exemple). Le plus grave et le plus rond des instruments brésiliens, il sait se faire discret de prêt pour mettre en valeur les chorus des instruments aigus et secs, tout en ayant de fortes décibels persistantes dans les lointains (c'est le premier instrument que l'on entend de loin avant de le voir, dans les défilés de rue). En samba, deux surdos de " marcation " alternent une note grave et aiguë, tandis qu'un troisième au moins, improvise des mélopées enivrantes et variées(c'est particulièrement vrai en samba-reggae, imitant en cela les motifs complexes de la basse reggae), se rapprochant ainsi des percussions africaines (Dununs, par exemple (voir " dununs ")).
Le surdo se joue avec une batte de feutre ou de peluche avec la main directrice, et est accompagnée par la frappe des doigts de l'autre main (qui étouffe ou laisse résonner la peau, faisant ainsi varier la tonalité à la manière d'une cuica (voir à " cuica ")). Le surdo peut aussi se jouer avec deux battes (en samba-reggae par exemple).
Cet instrument est conseillé aux joueurs ayant les reins solides !
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