Fort Apache Band, Ray Barretto, Eddie Palmieri, Dizzy Gillespie, Quincy Jones, Hilton Ruiz, Celia Cruz, Graciela, Chico O'Farrill, Arturo Sandoval, Paquito D'Rivera, Tito Puente, Max Roach, Kip Hanrahan.
Né en 1949 dans le Bronx de New York, trompettiste, compositeur, arrangeur et conguero, Jerry Gonzalez commence sa carrière en 1968 après des études au New York College of Music, auprès des pionniers du latin jazz Ray Barretto et Dizzy Gillespie. Après avoir joué avec les plus grands musiciens de latin jazz, il fonde son propre groupe ( « Ya yo me cure » 1980), qui mélange avec brio les racines cubaines les plus authentiques (percussions de la santeria, sur les traces de Chano Pozo) et le jazz le plus sophistiqué et déjà classique (thèmes de Dizzy Gillespie, Miles Davis, Thelonious Monk, Duke Ellington, etc.). Il participe au premier album d’un des plus avant-gardistes producteur, Kip Hanrahan (« Coup de tête » 1979/1981) qui rassemble des univers aussi différents que Sting, Carla Bley, Steve Swallow, Don Pullen, Robby Ameen ou Horacio « El Negro » Hernandez, en favorisant l’improvisation totale et des formations originales sur chaque morceau. Son jeu à cinq congas est magistral, très mélodique et contrapuntique (sûrement l'influence de la trompette). Son frère Andy est un fameux contrebassiste de latin jazz et joue aussi avec lui. Il a participé au film de Fernando Trueba sur les sommités vivantes du latin jazz ("Calle 54", 2000) au côté de Michel Camilo, Horacio "El Negro" Hernandez, Tito Puente (sa dernière apparition dans un film), Giovanni Hidalgo, Dave Valentin, Bebo et Chucho Valdes, Paquito D'Rivera, Chano Dominguez, Eliane Elias, Gato Barbieri, Chico O'Farrill... (incontournable pour tout amateur de latin jazz).
Marc De Douvan, publication: 3 janvier 2006.
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